Partager:
En décembre dernier, le commissaire général Marc De Mesmaeker faisait savoir qu'il ne rempilerait pas à la tête de la police fédérale "pour des raisons personnelles". Son mandat se termine le 15 juin, dans huit semaines et, à l'heure actuelle, rien n'a été fait pour l'ouverture du poste et permettre son remplacement, signale La Libre Belgique dans son édition de mercredi.
La perspective d'une chaise vide à un tel poste inquiète dans les rangs de la police, d'autant plus que la situation pourrait durer de longs mois, voire quelques années. La procédure de nomination prend en effet au moins six mois, et elle est conditionnée à d'autres éléments, notamment politiques. L'an 2024 étant une année électorale, aucune nomination ne pourrait être effective tant qu'un gouvernement ne sera pas officiellement en place, écrit La Libre.
Contacté, le cabinet de la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V) a répondu "qu'au moment opportun, et en concertation avec le ministre de la Justice, un appel à candidatures pour le mandat de commissaire général de la police fédérale sera publié au Moniteur belge. (...) Dès la publication, un calendrier pourra être établi pour la sélection et la nomination".