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Cette semaine, le gouvernement fédéral a frôlé la rupture. Les désaccords étaient tels qu’un accord sur le budget semblait hors de portée. Et pourtant, malgré les divisions, les partenaires de la coalition ont finalement décidé de poursuivre les discussions. Une trêve de treize jours a été conclue, offrant un court répit
Le cœur de la tempête politique a tourné autour des tensions croissantes entre Bart De Wever, Premier ministre issu de la N-VA, et Georges-Louis Bouchez, président du Mouvement Réformateur. Par déclarations interposées, les deux hommes ont exposé leurs divergences au grand jour, fragilisant davantage l’équilibre déjà précaire de la coalition.
Même le chat du Premier ministre, Maximus, s’est invité dans le débat, via une photo humoristique sur son compte Instagram. « Quelle bande d’amateurs. Je prends le relais », l’image a fait sourire… tout en soulignant l’ambiance tendue au sommet.
Des avis divergents dans le gouvernement
Autre moment marquant de la semaine : les suites de la proposition controversée de Theo Francken, ministre de la Défense, qui suggérait l’usage de balles en caoutchouc par la police lors des manifestations. Objectif déclaré : « prendre des mesures contre les racailles ».
Une proposition qui a immédiatement suscité une réaction ferme du ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin (MR). « Je ne permettrai jamais que l’on tire sur des manifestants, la Belgique, ce n’est pas le Far West », a-t-il expliqué.
Enfin, les réseaux sociaux se sont enflammés autour d’un nouvel épisode épinglant le niveau de langue d’un élu de Molenbeek. L’affaire a rebondi jusqu’au MR, qui propose désormais… un test linguistique pour les mandataires.

















