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Réforme du décret paysage: 4 membres du personnel enseignant sur 10 redoute une augmentation de la charge de travail

Quatre membres du personnel de l'enseignement supérieur sur dix estiment que leur charge de travail va (fortement) augmenter en raison des modifications du décret paysage de l'enseignement supérieur qui devront être votées jeudi après-midi en séance plénière à la Fédération Wallonie-Bruxelles, selon une enquête menée par la CSC.

Selon les résultats de cette enquête, réalisée auprès de 1.200 membres du personnel de l'enseignement supérieur, 47% des répondants affirment que la réforme Glatigny a eu des conséquences (importantes) sur leur travail. Parmi eux, 88% déclarent que leur charge de travail va (fortement) s'alourdir en raison des changements votés en Commission la semaine dernière. Ainsi, 4 membres du personnel sur 10 s'attendent à une augmentation de leur charge de travail à la suite des récentes modifications. Seuls 34% des répondants estiment que la modification de la réforme n'aura aucun impact sur leur charge de travail.

soutenir la démocratisation de l'enseignement supérieur

La CNE, CSC Enseignement et CSC Services publics dénoncent "la dégradation des conditions de travail de l'ensemble des membres du personnel de l'enseignement supérieur, trop souvent oubliés dans le débat actuel". Les organisations syndicales soutiennent "un refinancement de l'enseignement supérieur et la sortie de l'enveloppe fermée pour engager plus de personnel et soutenir la démocratisation de l'enseignement supérieur".

À court-terme, pour faire face à cette situation, les syndicats proposent notamment "d'embaucher plus de personnel", de "mettre en suspens d'autres tâches ou projets le temps nécessaire à la mise en place de la réforme", et de fournir "davantage de support informatique et d'heures supplémentaires rémunérées". Ils demandent également que "des statistiques centralisées et actualisées sur l'ensemble des étudiants soient rendues accessibles sur le site de l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (Ares)".

À moyen terme, un refinancement de l'enseignement supérieur est urgent pour augmenter les taux d'encadrement pédagogique, diminuer la charge de travail du personnel et améliorer l'accessibilité à l'enseignement supérieur.

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