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« C’est une initiative qui change », « Ça deviendra une bonne habitude » : en quoi la pause active pourrait améliorer le quotidien des étudiants à l’université ?

Par RTL info avec Marwa Sebbahi et Cathline Delvaux
Plus de 70 % des étudiants de l’enseignement supérieur passent plus de 7h par jour assis. Cette sédentarité inquiète l’Université Libre de Bruxelles (ULB), raison pour laquelle elle a décidé de lancer les pauses actives. Elles permettent aux jeunes de bouger entre les cours.

Il y a du changement à l’École Polytechnique de Bruxelles. Depuis peu, les intercours se font maintenant debout et en mouvement. Les étudiants passant la plupart de leur journée assis, l’ULB a mis en place les pauses actives afin de remédier à cette sédentarité, mauvaise pour la santé.

Du côté des étudiants, l’initiative à de quoi séduire, même si elle comporte certaines limites. Victor, étudiant à l’ULB était présent lors d’une pause active : « Disons que c’est une initiative qui change. Bonne ou pas, on verra dans le temps forcément, puisque si on continue de le faire dans un cadre fort restreint comme l’est un auditoire, on se gêne et donc on ne peut pas le faire pleinement. Mais peut-être qu’en prenant le pli, ça deviendra une bonne habitude. »

Des capsules préparées

Plusieurs capsules incluant une musique calme et de petits exercices afin de mobiliser les articulations ont été créées par des professionnels. Au total, 10 % des professeurs de l’ULB ont déjà pris part au projet.

Alessandro Parente, professeur à l’École Polytechnique de Bruxelles est l’un d’entre eux : « Je pense que je vais le refaire. J’aime autant qu’après la pause, les étudiants soient beaucoup plus actifs et attentifs, motivés à poser des questions et à participer aux cours. »

Lutter contre la sédentarité

En plus de favoriser la concentration, ce type d’exercices réduit les effets néfastes de la sédentarité, particulièrement importante chez les étudiants de l’enseignement supérieur. « Quand on vient du secondaire où on bouge beaucoup plus, où on fait des activités physiques ou dans des clubs de sport, c’est comme si tout à coup, on s’arrêtait quand on entrait dans l’enseignement supérieur et que le corps n’avait plus sa place », constate Valérie Piette, vice-rectrice à l’enseignement et à la qualité à l’ULB.

La vice-rectrice souligne l’intérêt de cette nouveauté : « Cette pause active leur rappelle que le corps est important parce qu’il est en lien avec leur santé mentale et leur bien-être. Et c’est essentiel pour nous. »

Ces modules pilotes sont aujourd’hui déployés dans plusieurs facultés, avec l’objectif d’étendre les pauses actives à l’ensemble de l’université.

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