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La plainte contre RTL info concernant les 48h des bourgmestres est jugée non fondée

Le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) a rendu, le 15 janvier 2025, une décision favorable à RTL info, estimant que l'émission "Les 48h des bourgmestres", diffusée dans le cadre des élections communales, respectait la déontologie journalistique. La plainte, portant sur un prétendu déséquilibre dans la représentation des partis politiques, a été jugée infondée.

Le 15 janvier 2025, le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) a pris la décision de rejeter une plainte formulée contre RTL info concernant son émission Les 48h des bourgmestres (revoir toutes les interviews). Ce programme, diffusé en direct sur RTL play et RTL info pendant la campagne des élections communales d'octobre 2024, consistait en une série d'interviews des bourgmestres sortants des communes wallonnes et bruxelloises, réalisée sur une période de 48 heures. La plainte est liée à un dossier d'instruction ouvert par le CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel), faisant état d'une présumée violation des principes de déontologie, notamment en ce qui concerne l'équilibre et la représentativité des partis politiques.

Le Conseil de déontologie journalistique a constaté que l’émission était conforme à la déontologie journalistique et à la Recommandation sur la couverture des campagnes électorales dans les médias. Le CDJ a considéré que ce format d’information générale, consacré au bilan de tous les bourgmestres wallons et bruxellois sortants, avait veillé à garantir au public une information complète et contradictoire, sans parti pris favorable ou éventuelle complaisance à l’égard des personnes interviewées.

Soulignant l’équité dans les modalités de sélection et de traitement journalistique des invités, ainsi que le travail de cadrage des journalistes, il a estimé que ces derniers s’étaient donné les moyens de traiter l’actualité politique de la campagne électorale de manière pertinente pour le public, sans partialité, exclusion d’office ou droit automatique à la parole. 

Il a enfin relevé que le média avait donné à voir durant 48 heures d’émission une image conforme à la représentation électorale issue des dernières élections communales, assurant de ce fait, au vu de l’angle rédactionnel choisi et du contexte local dans lequel il s’inscrivait, l’équilibre tel que défini par la rédaction dans son dispositif électoral, auquel le média s’était ainsi engagé. 

La décision complète peut être consultée sur le site du CDJ

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