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Après le succès mitigé du salon de l'auto 2023, la fédération de l'automobile et du cycle (Febiac) a décidé de ne pas organiser l'événement en 2024.
C'est la première fois, exception faite des années "Covid", que le salon de l'auto n'aura pas lieu à Bruxelles. Dans la concession dans laquelle nous nous sommes rendus, faute de salon, les clients posent beaucoup plus de questions, se renseignent. "Avant ils allaient au salon, ils avaient le choix entre plusieurs véhicules, ils pouvaient tous les voir d'un coup. Aujourd'hui, ils doivent passer par plusieurs concessions, ça prend plus de temps", constate Wassim, un vendeur.
Pas de rassemblement ne veut pas dire pas de conditions salon, au contraire. "Les stocks sont à nouveaux remplis. Les constructeurs ont de nouveau la capacité de produire rapidement des véhicules. Ça explique aussi pourquoi les prix sont à la baisse et que les conditions salon sont plus présentes que jamais", explique Christophe Dubon, porte-parole de la Febiac.
Des promotions, avec une attention particulière aux conditions de reprise de votre ancien véhicule. Les remises vont jusqu'à 25% selon les marques. L'objectif: réactiver le marché auprès des particuliers. "En 2023, il était surtout drivé par la clientèle professionnelle."
Les mois de janvier et février, historiquement consacrés aux conditions salon sont un tournant à ne pas manquer pour les ventes de voitures. Cette période compte pour 30% des ventes de l'année. Quant à la question du retour du salon de l'auto à Bruxelles: "On va voir comment évolue le marché", lance Christophe Dubon.
