Accueil Actu Belgique Société

Tolérance zéro pour l'alcool au volant: comment une telle décision impacterait le secteur Horeca?

Vers une tolérance zéro concernant l'alcool au volant ? C'est une mesure souhaitée de longue date par l'Institut Vias. Au nord du pays, les partis seraient plutôt pour. Côté wallon, Georges-Louis Bouchez serait prêt à discuter, contrairement aux Engagés, qui ne veulent pas punir les personnes raisonnables. 

Après la publication d'une nouvelle étude sur le taux d'accidents impliquant des conducteurs sous l'influence de l'alcool, l'Institut Vias plaide pour une tolérance zéro concernant l'alcool au volant. Cette mesure doit être discutée par la coalition fédérale Arizona, mais celle-ci est assez divisée sur la question. Au nord du pays, l'idée est plutôt bien accueillie, tandis qu'au sud, c'est plus compliqué. Georges-Louis Bouchez se dit ouvert à cette proposition, contrairement aux Engagés. 

L'Horeca pourrait-il être impacté ? 

Pour l'instant, il n'y a pas de gouvernement fédéral, donc cette décision ne sera probablement pas prise tout de suite. Mais quel impact cela pourrait-il avoir sur le secteur Horeca ? Selon la Fédération Horeca Wallonie, il n'existe pas de données ou d'études ayant évalué les conséquences d'une tolérance zéro en matière d'alcool au volant pour ce secteur.

Le secteur ne semble pas particulièrement inquiet. Il attend d'abord de voir ce que décidera le prochain gouvernement. De plus, il souligne que les comportements ont déjà évolué grâce aux campagnes de sensibilisation sur les dangers de l'alcool et à l'augmentation des contrôles.

Enfin, la nouvelle génération est plus sensible aux messages de prévention et plus ouverte aux alternatives aux boissons alcoolisées. D'ailleurs, l'Horeca s'est adapté en proposant des mocktails, des cocktails sans alcool, ainsi que des menus accompagnés de boissons non alcoolisées.

Retrouvez "Vous êtes dans le journal", du lundi au vendredi de 18h à 19h sur bel RTL avec Peggy Simono et Thibaut Roland. 


 


 

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

Le fils d’Isabelle, 12 ans, abusé sexuellement par un employé dans une école de Charleroi : la famille est prise en charge dans un centre spécialisé

À Charleroi, le Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS) interpellent et inquiètent. Plus d’un patient sur deux qui y est accueilli est mineur. Une proportion bien plus élevée que la moyenne nationale. Pour l’instant, difficile d’obtenir des réponses claires : les spécialistes eux-mêmes peinent à interpréter ces données. Dans ce contexte préoccupant, nous avons rencontré une maman dont le fils a été victime d’abus sexuels. Elle a accepté de nous confier son récit, un témoignage douloureux. La famille a été prise en charge dans le centre.