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1. Les pauses, un réflexe vital… mais trop souvent oublié
Premier constat de l’enquête menée par l’AWSR : « Trois quarts des conducteurs wallons indiquent ne pas faire de pauses toutes les deux heures », déplore Bellinda Demattia. Pire, certains roulent jusqu’à cinq heures d’affilée, préférant grignoter au volant plutôt que de s’arrêter.
Or, rappelle la porte-parole, « on recommande une pause de minimum quinze minutes toutes les deux heures. C’est l’occasion de se dégourdir les jambes, mais aussi de récupérer mentalement et physiquement. » La conduite exige une attention soutenue, et sans pause, le risque de somnolence augmente, avec parfois des micro-siestes incontrôlées. « On peut même s’endormir sans s’en rendre compte », insiste-t-elle.
2. Jour ou nuit, même vigilance
Si l’on est naturellement plus vigilant la nuit, il faut rester sur ses gardes en journée également. Mais Bellinda Demattia est formelle : « Quel que soit le moment, il faut faire des pauses », martèle-t-elle. Et celle-ci de souligner que certaines heures sont plus propices à l’endormissement, notamment en début d’après-midi après le repas. Elle conseille d’être encore plus prudent à ces moments-là.
3. Tenue de conduite : oubliez les tongs !
L’été, on allège sa tenue… parfois un peu trop. « Les chaussures type slash ou tongs sont très déconseillées, car elles risquent de se coincer dans les pédales », prévient Bellinda Demattia. Selon l’étude de l’AWSR, un conducteur wallon sur quatre avoue pourtant rouler parfois en tongs. Un comportement à proscrire.
4. À l’étranger : attention aux différences de réglementation
Vous partez en France, en Italie ou plus loin ? Informez-vous. « Les limites d’alcoolémie varient selon les pays », explique la porte-parole. En France et en Italie, la limite est la même qu’en Belgique (0,5 g/l), mais elle tombe à zéro pour les conducteurs novices. Si vous êtes contrôlé, l’amende arrivera chez vous, même si l’infraction a été commise à l’étranger, avertit-elle, en raison de la collaboration accrue entre pays européens.
Certaines nations appliquent même une tolérance zéro pour tous, comme la Roumanie ou la République tchèque.
5. Équipement obligatoire : ne partez pas sans !
Gilet fluo, triangle de signalisation… Ce sont des indispensables, mais attention aux subtilités locales. « En Espagne, il faut deux triangles, un à l’avant et un à l’arrière en cas de panne », rappelle Bellinda Demattia. Autre exemple : en France, il est interdit de conduire avec des écouteurs, ce qui n’est pas le cas en Belgique (même si c’est déconseillé).
6. Enfants à bord : des règles qui changent selon les pays
Le transport des enfants varie aussi d’un pays à l’autre. « En Belgique, ils doivent être dans un siège s’ils mesurent moins d’1m35, mais en France, c’est jusqu’à 10 ans, et en Italie, c’est 1m50 », détaille la porte-parole. Renseignez-vous avant de partir.
7. Feux allumés même de jour : obligatoire dans certains pays
Dernier point à ne pas négliger : « En Italie ou en Espagne, il faut rouler avec les feux allumés même en journée », précise Bellinda Demattia. Toutes ces informations sont disponibles sur le site officiel de l’Union européenne, qui répertorie pays par pays toutes les différences de code de la route.


















