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J’ai passé une semaine complète au volant du BMW iX restylé et amélioré, un SUV électrique qui devait prouver qu’il pouvait rester dans la course face à la nouvelle génération « Neue Klasse ».
Dès l’abord, la calandre redessinée et les phares affinés confèrent à l’iX un coup de frais appréciable. À l’intérieur, je qualifierais l’ambiance de « techno premium ». Les finitions sont excellentes, et j’ai particulièrement apprécié le volant M Sport, épais et réglable avec une grande amplitude, idéal pour ma morphologie. Seul petit reproche, le son du commodo gauche, qui manque de la douceur attendue pour un véhicule de ce standing.
Sur la route, le confort est roi. Malgré ses 2,5 tonnes, l’iX n’est pas une voiture de sport, mais un compagnon de voyage exceptionnel, silencieux et accueillant. La puissance est présente, même sur la version xDrive 45 d’entrée de gamme, pour des accélérations confortables. Les aides à la conduite sont remarquablement calibrées, parmi les meilleures du marché, offrant une grande progressivité et fiabilité.
Autonomie et recharge
Équipée d’une batterie NMC (nickel manganèse cobalt), la version xDrive 60 promet jusqu’à 701 km d’autonomie WLTP. Mon modèle d’essai xDrive 45, très optionné avec jantes de 23 pouces, se situait plus proche des 490 km. Ma moyenne réelle de 19,8 kWh/100 km en conditions quotidiennes a confirmé une autonomie d’environ 450 km.
Concernant la recharge, le chargeur embarqué AC de 11 kW (22 kW en option sur certaines versions) est un atout pour le quotidien. Cependant, la recharge rapide DC de 10 à 80 % en 34 minutes, bien que conforme aux annonces du constructeur, reste un point faible en 2025 en raison de son architecture 400V.
En conclusion, le BMW iX reste très séduisant par son confort, ses performances et ses équipements. La recharge rapide est son principal bémol, mais il offre une expérience de conduite premium et sereine.



















