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On le sait, avoir une activité physique est essentiel pour rester en bonne santé, et notamment pour prévenir les accidents cardiovasculaires dans le futur. Et les recommandations sont claires : « Il faut en faire 5 fois par semaine, au moins 30 minutes. Donc on est dans une totalité d’environ 150 minutes d’exercice physique par semaine », insiste le cardiologue Christophe Beauloye sur le plateau du RTL info 13H.
Faire du sport est donc indispensable pour garder un cœur sain mais, attention… Pas n’importe quels sports ! « On recommande toujours des exercices physiques plutôt d’endurance », indique Christophe Beauloye, énumérant la marche, le footing, le vélo ou encore la natation.
« Les poids et les haltères ne sont pas toujours des exercices physiques bénéfiques pour le cœur », ajoute-t-il lors de l’interview. Quant aux sports de raquette, « c’est mieux que de rester à ne rien faire, mais ce sont des sports qui restent violents et pour la santé cardiovasculaire, c’est peut-être un petit peu moins bon. »
3 conseils concernant l’alimentation
Il faut savoir qu’il n’est jamais trop tard pour se mettre au sport. Mais on ne pourra pas pour autant rattraper toutes les années passées sans avoir fait de sport.
L’alimentation joue aussi un rôle important dans la santé cardiovasculaire. Le cardiologue épingle d’ailleurs 3 conseils à ce sujet :
- « La première chose, c’est la quantité de calories qu’on mange tous les jours, c’est sûr qu’être en régime hypercalorique, ce n’est jamais bon », dit-il.
- « La deuxième chose, c’est que les aliments qui contiennent beaucoup de graisse saturée sont particulièrement mauvais pour le cœur. Par exemple, les charcuteries ou le beurre », poursuit Christophe Beauloye.
- « Et la troisième chose, c’est qu’il faut privilégier les fruits et les légumes », finit-il.
Problèmes de poids et le cœur
Le poids (et le surpoids) représente aussi un problème pour le cœur, car « il influence les facteurs de risque classiques qui, eux, peuvent déclencher des maladies cardiaques, notamment les infarctus », informe notre interlocuteur.
Et de détailler : « Le poids favorise l’hypertension artérielle, le poids favorise des profils de lipides et de cholestérol qui sont moins favorables, favorise les syndromes des apnées du sommeil… Il favorise un tas d’éléments qui ont des effets délétères à long terme. »
Les apnées du sommeil sont d’ailleurs un facteur aggravant pour les maladies cardiovasculaires. « C’est clairement démontré que le syndrome des apnées du sommeil favorise l’hypertension artérielle qui elle-même va avoir un effet important sur le cœur et les vaisseaux à long terme. »
Concernant le stress, par contre, il est en réalité un « facteur modificateur ». C’est-à-dire qu’il ne fait pas partie des facteurs de risque fort de maladies cardiaques mais il peut quand même avoir un impact. « Ce n’est pas comme de l’hypertension, du diabète, du cholestérol et du tabac… Mais clairement, des personnalités qui sont plus dépressives ou plus anxieuses sont plus sujettes à des maladies cardiovasculaires. Donc, ça influence quand même un petit peu et probablement de façon indirecte. »
Le cardiologue termine par rappeler que le dépistage concernant les problèmes de cœur doit se faire aux alentours de 50 ans, ou en tout cas, « pas avant 40 ans, sauf s’il y a des choses plus importantes qu’on méconnaît », conclut-il.


















