Partager:
Un nouveau variant du Covid-19 a fait récemment son apparition. Son surnom est pour le moins équivoque : « Frankenstein ». Ce pseudo vient de la façon dont le variant s’est formé : il est issu de la combinaison de plusieurs souches du coronavirus, toutes liées à Omicron. D’où le parallèle avec la célèbre créature de fiction, construite à partir de morceaux d’êtres humains. Cette nature hybride expliquerait sa capacité à se transmettre plus facilement.
En France, les contaminations sont reparties à la hausse ces dernières semaines. D’après Santé publique France, les passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 ont augmenté de 37 % entre le 15 et le 21 septembre. Le taux d’incidence est passé de 38 à 49 cas pour 100 000 habitants, selon le réseau Sentinelles.
Depuis le mois de juin, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a placé le variant XFG sur sa liste de surveillance. L’agence explique que ce variant connaît « une croissance rapide par rapport aux variants co-circulants à l’échelle mondiale ».
Cette augmentation s’expliquerait par sa capacité à s’hybrider plus facilement avec les cellules humaines, ce qui le rend plus contagieux. Mais pour l’instant, pas de raison de paniquer : « Les données disponibles sur le XFG ne suggèrent pas de risques supplémentaires pour la santé publique par rapport aux autres lignées descendantes d’Omicron actuellement en circulation », précise l’OMS.
Chaque année depuis la pandémie, la rentrée scolaire s’accompagne d’une hausse des cas de Covid-19. En cause : le retour dans les salles de classe souvent mal ventilées, le brassage des enfants, et la baisse des températures. Cette dynamique saisonnière favorise naturellement la circulation du virus. Les signes du variant « Frankenstein » sont similaires à ceux de la grippe : fièvre, maux de tête, toux, courbatures et mal de gorge. Les personnes fragiles restent les plus à risque de complications.
















