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Avec le froid qui s’installe petit à petit, et les jours qui se raccourcissent, l’appétit de manger des choses plus grasses prend de la place dans les esprits. Est-ce qu’un vrai lien entre saison et repas plus gras existe réellement ? Pascale Robience, diététicienne était invitée sur le plateau du 13h et a répondu à cette question.
« C’est un principe qui nous vient des habitudes lointaines où nos ancêtres n’avaient ni chauffage central, ni eau, ni électricité, ni voitures, ni transports en commun pour faciliter la vie. Ils avaient en plus souvent un travail lourd et physique à l’extérieur tandis que nous, pour la plupart, nous avons les mêmes besoins énergétiques quelle que soit la saison. Donc c’est plus de l’envie que du besoin, c’est psychologique. La luminosité tombe, il fait un peu plus froid, on a envie de se faire plaisir » détaille-t-elle.
Tartiflette, raclette, à quelle fréquence ?
L’automne et l’hiver sont évidemment les périodes idéales pour partager une raclette avec ses amis, ou sa famille. C’est un repas riche en calories, mais sur lequel il ne faut pas faire de croix, même si cela dépend de la fréquence. « Il ne faut pas se priver des repas plaisir, conviviaux, en famille, entre amis. On sait maintenant que les produits laitiers sont protecteurs des maladies cardiovasculaires. Même s’ils sont plus gras, il faut se faire plaisir, j’ai envie de dire, une fois par mois » déclare la diététicienne.
Sur quels aliments aller trouver son apport en Vitamine C, Oméga 3… ?
La saison des fruits rouges est terminée, et il faut tout de même avoir son quota de vitamines C. « On va manger une orange, un pamplemousse, deux mandarines. On va les manger en entier, éviter de les boire sous forme de jus si on veut bénéficier de tous les nutriments qu’ils contiennent » explique Pascale Robience.
Pour la vitamine D, l’aliment a consommé est plus surprenant. « Une des sources les plus naturelles afin d’avoir de la vitamine D, c’est de manger du beurre à condition qu’il soit non salé ».
Les omega-3 se trouvent dans les poissons gras, mais là encore, la fréquence est importante. « Remplis d’oméga-3, précurseurs évidemment de la prévention cardio-vasculaire. Il faut manger des petits poissons parce que les grands prédateurs sont plus remplis d’éléments toxiques. Si vous mangez des sardines, des filets de maquereaux, du hareng, des anchois, c’est très utile. Et dans les nouvelles recommandations du Conseil supérieur de la santé, on conseille d’en manger au moins une fois par semaine avec du poisson, idéalement deux fois par semaine » poursuit la diététicienne.
La soupe, grande alliée
Généralement les soupes n’ont pas la cote, pourtant elles sont nécessaires. « C’est, en tant que diététicien, l’aliment diététique par excellence. Ça apporte de l’eau, ça apporte des fibres, ça apporte peu de calories, ça rassasie bien, ça permet d’avoir quand même un appétit réduit pour aborder les calories du soir. Donc, il faut boire de la soupe. C’est une tradition culinaire belge, mais il faut absolument la maintenir. Et les enfants qui n’aiment pas les légumes, s’ils boivent leur bol de soupe, en ce qui me concerne, ils ont rempli leur contrat » conclu Pascale Robience.

















