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"Elle est très mauvaise pour nous": Donald Trump menace l'Europe avec d'importants droits de douane

Comme l'avait déjà annoncé Donald Trump durant sa campagne, les États-Unis devraient soumettre l'Union européenne à des droits de douane. Pour le nouvel occupant de la Maison Blanche, c'est le seul moyen pour son pays de diminuer l'important déficit commercial qui existe avec les pays européens. 

Les pays européens vont être soumis à des droits de douane,"seul moyen" pour les États-Unis "d'être traités correctement", a estimé mardi le président américain Donald Trump, ajoutant que les produits chinois seront taxés à 10 % à compter du 1er février.

"L'UE est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait, ils ne prennent pas grand-chose", a déclaré le président américain, qui a ajouté "donc ils sont bons pour des droits de douane".

Interrogé par la presse à la Maison Blanche, M. Trump a également assuré que son gouvernement discutait "de 10 % de droits de douane sur les produits chinois, car ils envoient du fentanyl au Mexique et au Canada", qui est au final consommé aux États-Unis.

À partir de quand ? 

"C'est sans doute pour le 1er février, c'est la date que nous regardons", a ajouté Donald Trump, ce qui correspond à la date annoncée la veille pour l'application de 25 % de droits de douane sur les produits mexicains et canadiens.

Présente au Forum économique de Davos (Suisse) mardi, la présidente de la Commission européenne (CE), Ursula von der Leyen, a assuré que l'Europe était prête à discuter avec le gouvernement américain, tout en rappelant que Washington était un partenaire commercial majeur. "Notre première priorité est d'entamer rapidement des discussions, sur nos intérêts communs et d'être prêts à négocier", a-t-elle assuré, "nous serons pragmatiques, mais nous resterons fermes sur nos principes : la défense de nos intérêts et le respect de nos valeurs."

L'UE tend la main à la Chine

Mais elle a également tendu la main vers la Chine, rappelant que "l'Europe continuera à prôner la coopération, pas seulement avec nos amis de longue date (...) mais aussi avec tous les pays avec qui nous avons des intérêts communs."

"Le message que nous adressons au reste du monde est simple : Nous sommes prêts à engager un dialogue avec vous si cela peut conduire à des avantages réciproques", a-t-elle encore souligné, assurant vouloir "approfondir" la relation entre Bruxelles et Pékin.

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