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Les incendies sont effectivement plus fréquents, plus intenses et surtout plus difficiles à maîtriser. La raison principale, c’est évidemment le réchauffement climatique. Les températures sont plus extrêmes. En Turquie, par exemple, on a recensé 50,5 degrés dans le sud du pays le week-end dernier. Résultat, une sécheresse extrême et des plantes plus sèches et donc plus inflammables. Il faut savoir que le feu se propage encore plus vite dans les zones qui ont déjà brûlé, même un an auparavant. C’est un réel cercle vicieux. Selon Greenpeace, le nombre de jours à haut risque a doublé en 40 ans autour de la Méditerranée.
Sommes-nous à l’abri des incendies en Belgique ?
Pas totalement. Il y a eu plusieurs départs de feu ces dernières années, surtout dans les Hautes-Fagnes, où la végétation est dense. En 2020, on a même eu le plus gros feu jamais enregistré dans une réserve naturelle de Wallonie. Et avec le climat qui change, on risque d’en voir d’autres.
Peut-on faire quelque chose pour diminuer ce risque ?
Oui, il faut évidemment faire de la prévention. Rappeler qu’on ne jette pas sa cigarette par la fenêtre, même si on est certain qu’elle est éteinte. Mais aussi réfléchir à la manière dont on construit autour des forêts, des espaces verts. S’organiser pour débroussailler par exemple. Alors que les incendies ne vont pas disparaître, on peut en limiter l’impact. Et ce n’est pas que chez les autres, il faut aussi y penser chez nous.
