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Emmanuel Macron met ses pas dans ceux du premier ministre australien ! Anthony Albanese a déclaré « reprendre le contrôle » face aux géants des réseaux sociaux, avec des lois interdisant les plateformes aux moins de 16 ans. Cette législation est destinée à protéger les adolescents du harcèlement, ainsi que des algorithmes qui selon les autorités australiennes les exposent à des contenus violents et sexuels.
Les partisans de cette mesure mettent l’accent sur le caractère addictif des réseaux sociaux et particulièrement chez les jeunes, par essence plus fragiles que les adultes.
Sommeil et procrastination
Parmi les conséquences on notera la perte de concentration, la baisse des performances scolaires, la diminution des capacités d’attention et la perturbation des émotions. De même que l’utilisation nocturne qui retarde le coucher, perturbe le sommeil et favorise la procrastination. C’est-à-dire le fait de reporter à plus tard ce qu’on pourrait faire tout de suite, à commencer par les devoirs, les leçons, et des choses plus quotidiennes comme le rangement de la chambre, et l’envoi d’une carte de noël à grand-mère.
Car il ne s’agit pas simplement d’une question scolaire. D’ailleurs en France les portables sont déjà interdits dans les écoles primaires et dans les collèges jusqu’à l’équivalent de la classe de quatrième secondaire… Un niveau qu’on atteint en général entre 15 et 16 ans.
Un projet de loi pour début 2026
C’est d‘ailleurs pourquoi Emmanuel Macron a parlé mercredi de majorité numérique, sans donner pour l’instant d’âge précis. Ce pourrait donc être aussi bien 15 ans que 16.
Concrètement, il souhaite le dépôt d’un projet de loi, au début de l’année prochaine et assure qu’il sera voté avant la fin de son mandat au printemps 2027.
Interrogé sur la faisabilité d’une telle interdiction, le président a expliqué que les autorités pourraient utiliser les mêmes méthodes que pour les sites pornographiques, inaccessibles aux mineurs en France depuis janvier dernier. Les utilisateurs doivent justifier de leur âge soit en scannant leur carte d‘identité, soit en se soumettant à une reconnaissance faciale par IA. Ainsi un jeune qui voudrait aller par exemple sur Tik Tok ne pourrait pas le faire si la machine n’établissait pas qu’il a 16 ans révolus.
Les adolescents belges aussi concernés
En Belgique, le débat est ouvert, mais pour l’instant il n’y a pas de loi fédérale interdisant les réseaux aux moins de 16 ans… Mais si vous allez en vacances en France l’été prochain et que la loi est déjà votée, vos enfants seront soumis aux mêmes règles que les ados français… Alors, un bon conseil, dans les bagages, n’oubliez pas le Cluedo et le Monopoly.















