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L'air est plus respirable à Bruxelles: voici comment la capitale a diminué la pollution de 30% en cinq ans

La région bruxelloise dresse le bilan de la zone basse émission. Depuis 2018, le nombre de véhicules polluants qui peuvent rentrer dans la capitale a été réduit. Ce sont surtout les moteurs diesel qui sont visés. Aujourd'hui, ces mesures semblent avoir porté leurs fruits. En 5 ans, la pollution de l'air aurait ainsi diminué... de 30%.

Bruxelles respire mieux. Il y a moins de dioxyde d’azote, un gaz lié au trafic et néfaste pour la santé. Jusqu’à - 30% le long des grands axes routiers selon les chiffres du monitoring Bruxelles Environnement.

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Voici les effets modélisés : à gauche avant la zone de basses émissions. A droite, en 2022.

Le "black carbon" est aussi concerné: un type de particules fines, - 62%. "On voit vraiment que le parc automobile évolue. La part des diesels, par exemple, a fondu presque de moitié. Ils représentent environ 35% du parc automobile qui circule à Bruxelles aujourd'hui", avance Pascale Hourman, porte-parole de Bruxelles Environnement. Elle précise: "Le dernier jalon qui a écarté les diesels euro 4 a banni la toute grande majorité des véhicules qui n’avaient pas systématiquement un filtre à particules. C'est évidemment important pour la qualité de l'air."

Un autre élément intervient: l’usage des routes. Le télétravail a pris de l’ampleur avec la crise sanitaire. Ça roule moins: -25% de trafic au cœur de la région, entre 2019 et 2022 selon le bureau d’études en mobilité Stratec.

"Il y a de plus en plus de mobilité douce, c’est-à-dire de marche, de vélo. Je pense que l’utilisation du transport en commun s’accélère aussi, se généralise. Je crois qu’il y a une réelle prise de conscience que la voiture dans une grande ville comme Bruxelles, ça ne fonctionne pas très bien…", ajoute Pierre Dornier, directeur de l'association "Les chercheurs d'air".

Prochaine étape, 2025. Ce sont les voitures diesel EURO 5 et essence EURO 2 qui ne seront plus les bienvenues à l’entrée des 19 communes bruxelloises.

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Commentaires

3 commentaires

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  • Pas étonnant, vu que, l'on oblige les gens à changer de voiture, même si celle-ci est toujours bien fonctionnelle!!! Ah oui, j'oubliais... Si la personne paie une redevance pour pouvoir circuler à Bruxelles avec son ancien véhicule, curieusement, là, il ne pollue plus!!! Encore une fois, rien que le fric!!! Honte à eux!!!

    Eddy PONDANT
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  • Au lieu de dépenser l'argent des contribuables pour faire les fantasmes des escrolos qui ne servent à rien ils feraient mieux Close en tête de sécuriser un peu la ville et de dépenser utilement cet argent,ce sera bientôt pire qu'à Chicago

    Alain Schmit
     Répondre
  • Les bateaux et péniches bien polluants sont eux toujours autorisés en LEZ mais là aucune détection! Du n'importe quoi! Et l'on oublie l'aspect important du COVID.

    Daniel Legros
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