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Pourquoi l’Open-VLD veut absolument que la N-VA monte au gouvernement bruxellois ? Le n°1 du parti dans la capitale répond

Par RTL info
Frédéric De Gucht était l’invité du RTL info Signatures de ce mercredi 4 juin. CEO de Sprimoglass et n°1 des libéraux flamands, l’Open-VLD, a répondu aux questions de Christophe Deborsu.

Presque un an après le scrutin, toujours pas de gouvernement bruxellois à l’horizon. Et pour cause, les différents partis wallons et flamands ne parviennent toujours pas à s’entendre sur la composition de celui-ci.

Invité sur le plateau de Signatures, le n°1 de l’Open-VLD a expliqué pour la présence de la N-VA, qui pose majoritairement problème pour les autres partis en lice (comme le PS, Écolo ou DéFi), était l’une de ses exigences, quitte à bloquer la formation du gouvernement bruxellois.

« Moi j’exige qu’il y ait un gouvernement qui remette Bruxelles sur les rails et qui redonne un élan sur le plan économique, sécurité et institutionnel de Bruxelles », souligne Frédéric De Gucht. « Je suis très étonné de voir qu’il y a certains partis, dans la semaine où on regarde le rating de Standard & Poor’s (agence américaine de notation financière qui attribue des notes de crédit à des entreprises, des gouvernements et des produits financiers afin d’évaluer leur solvabilité, ndlr), qu’on n’a pas de problème d’être autour d’une table avec le PTB et Team Fouad Aydar, mais qu’on ne veut pas être autour de la table avec le parti du Premier ministre. »

Frédéric De Gucht mentionne ne pas « être le plus grand fan de la N-VA », puisque libéral., mais n’en démord pas. Pourtant, sans le parti de Bart De Wever, il serait plus facile pour les partis francophones nécessaires à la majorité de monter au gouvernement, rappelle le journaliste politique Christophe Deborsu.

« Je ne suis pas obsédé par cela », affirme le chef de l’Open-VLD, tout en rappelant. « Il faut reconnaître aussi que ça nous a pris cinq mois pour former la majorité néerlandophone. Nous, on était d’accord avec l’Open VLD de prendre un poste de commissaire de gouvernement au lieu de secrétaire d’État ou de ministre, donc quelque chose en politique qui n’est pas facile, c’est une logique très traditionnelle. Nous avons fait un pas dans la bonne direction, mais de nouveau, nous ne montrons pas dans un gouvernement qui ne remet pas Bruxelles en état. » Et cela se fera avec la N-VA, donc, pour le parti libéral flamand.

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