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Impossible de passer à côté : la plupart des centres-villes sont en travaux. Conséquences : les riverains s’y rendent tout simplement moins et les boutiques de ces centres-villes sont désertées.
Certains vendeurs mettent du coup la clé sous le paillasson et de ce fait, de nombreuses cellules commerciales sont effectivement vides dans plusieurs villes wallonnes. À Namur, il y en a 170 sur les 800 disponibles.
En plus des difficultés de tous les commerces indépendants, les travaux du piétonnier ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase : « Face à cette piétonnisation qui n’a pas été bien pensée, qui est un modèle des années 80, on n’a pas été accompagné comme il le fallait », note Kalil, commerçant namurois.
Selon lui, travaux et politique de stationnement peu attractive n’arrangent en rien sa situation. « Les gens qui veulent se poser ne peuvent simplement plus. Cela devient très cher de rester dans le centre ».
Du côté politique, l’opposition à Namur déplore la situation : « Dans la déclaration de politique communale, il n’y a aucune mesure forte pour venir compenser ces nuisances », note Éliane Tillieux, conseillère communale PS.
Mais il n’y a pas que Namur dans cette situation : à quelques kilomètres de cela, à Ciney, le problème est semblable au niveau des cellules commerciales vides mais la politique semble pensée différemment, tant au niveau stationnement que travaux. « On a depuis quelques années un système de fast-parking, des places gratuites de 30 minutes », note Adrien Lissoir, responsable de l’Association du développement local de Ciney.
De plus, à Ciney, la place est encore accessible aux voitures et de nombreux parkings gratuits ont été créées autour du centre.
