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«On peut observer le caractère paisible et concerté de l’annonce, qui est le fruit d’un dialogue apparemment serein entre le père et le fils», observe d’emblée Vincent Dujardin, professeur d’histoire contemporaine à l’UCLouvain et spécialiste de la famille royale belge, à la suite de la reconnaissance ce mardi du prince Laurent comme père biologique de Clement.
Cette reconnaissance comme père biologique n’a toutefois, à ce stade, aucune conséquence sur le plan juridique, poursuit le professeur. «C’est une nouvelle très importante pour les personnes concernées, mais cela n’a pas de conséquence sur le plan du droit à ce stade, puisque le prince Laurent n’est pour l’instant pas le père légal de Clement Vandenkerckhove.»
Vincent Dujardin précise donc que le fils d’Iris Vandenkerckhove ne peut pas porter le nom de Saxe-Cobourg ni devenir prince de Belgique. Le jeune homme pourrait toutefois faire évoluer les choses. «Dans la foulée du dialogue noué avec son père, il peut éventuellement faire évoluer les choses sur le plan juridique et entamer une procédure en ce sens. Ce n’est qu’à cette condition qu’il pourrait devenir prince de Belgique et porter le nom de Saxe-Cobourg, en tant que petit-fils d’un roi.»
En revanche, Clement Vandenkerckhove ne sera jamais dynaste, c’est-à-dire qu’il n’interviendra jamais dans l’ordre de succession au trône.


















