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"J'aimerais me réconcilier": le prince Harry se livre dans une interview choc

Dans une interview inédite, Harry s’est exprimé avec émotion sur ses relations tendues avec sa famille, en particulier avec son frère et son père. 

Dans une interview inattendue diffusée par la BBC, le prince Harry s’est confié à cœur ouvert. "Évidemment, certains membres de ma famille ne me pardonneront jamais d’avoir écrit un livre. Évidemment, ils ne me pardonneront jamais beaucoup de choses", a-t-il regretté. Le duc de Sussex a réaffirmé son souhait de renouer les liens : "J’aimerais me réconcilier avec ma famille. La vie est précieuse. Je ne sais pas combien de temps mon père a encore à vivre, mais il ne veut pas me parler. Une réconciliation serait toutefois la bienvenue". 

Des déclarations émises quelques heures après la décision d’un juge britannique confirmant la fin de la protection royale pour Harry et sa famille lors de leurs séjours au Royaume-Uni. Une décision qui a profondément affecté le prince. "Je n’imagine pas un monde où j’emmènerais ma femme et mes enfants au Royaume-Uni en ce moment. J’aime mon pays, depuis toujours. Le Royaume-Uni me manque. Je suis très triste de ne pas pouvoir montrer mon pays à mes enfants". 

Un éloignement devenu définitif ?

Cette décision judiciaire renforce encore un peu plus la distance entre le duc de Sussex et sa famille. Le prince Archie et la princesse Lilibet, enfants de Harry et Meghan, risquent de grandir loin de leur grand-père, le roi Charles III. Ce dernier espérait encore une évolution positive à l’issue de la procédure judiciaire. Son aîné, le prince William, semble lui avoir tourné la page pour de bon. "Il a veillé à ce qu’il n’y ait jamais de retour en arrière pour Harry et Meghan", confient des proches.

Un ami du prince de Galles a réagi à l’interview en dénonçant un comportement "absolument méprisable" et affirmant que Harry "n’avait aucun intérêt pour la réconciliation. S’il en avait, suivre une période de silence aurait été la meilleure chose à faire".

Les titres royaux au cœur de la discorde

Deux semaines avant cette prise de parole accordée à la BBC, une photo d’un pot de confiture de la marque 'As Ever', envoyée par Meghan, a circulé sur les réseaux sociaux. La carte jointe portait la mention "Avec les compliments de S.A.R. la duchesse de Sussex", ravivant la polémique sur l’usage des titres royaux. La reine Elizabeth II avait pourtant interdit à Harry et Meghan d'utiliser cette appellation à des fins commerciales.

Un proche du couple a nuancé : "Il s’agit d’un cadeau personnel. Les titres restent, même s’ils ne sont pas utilisés publiquement". Une position que ne partage pas l’entourage de William. "Le 'S.A.R.' doit disparaître", a tranché un de ses amis, indiquant que le prince souhaite couper définitivement les ponts avec les Sussex, et régler cette question dès son accession au trône.

Néanmoins, seul le Parlement peut retirer le titre de duc de Sussex. Un processus complexe, qui signifierait que Meghan ne serait plus que "princesse Harry", une appellation issue de son mariage.

Le roi Charles III, atteint d’un cancer depuis plus d’un an, préfère éviter d’alimenter les tensions. "C’était une erreur de ne pas supprimer le titre à l’époque", estime Norman Baker, ancien membre du gouvernement. Pour Jason Knauff, ancien collaborateur de William, le couple princier reste “très attaché aux traditions royales”.

L’ancien ministre William Hague, proche de William, dépeint un prince de Galles pragmatique et résolu : "Je l’ai souvent entendu dire : 'On en a trop parlé. Il faut des actes'". 

Une communication sous tension

Malgré son discours de réconciliation, Harry n’a pas épargné la monarchie. Il a évoqué une "conspiration de l’establishment" après avoir perdu en justice, affirmant que son père avait "le pouvoir" de garantir sa sécurité. Mais selon le biographe Robert Hardman, Charles ne pouvait intervenir dans ce dossier sans compromettre sa position de monarque constitutionnel.

Des propos jugés ambigus voire menaçants par un proche du roi : "Même lorsqu’il parle de réconciliation, ses propos sont teintés de menaces et de colère". L’absence de dialogue s’expliquerait donc moins par un rejet que par l’impossibilité d’un échange confidentiel. "S’il essayait de gagner la réconciliation au lieu de l’exiger, les choses se passeraient peut-être un peu mieux pour lui. C’est tout simplement tragique". 

Pour Peter Hunt, ancien correspondant royal de la BBC, le palais profite de la situation pour marginaliser Harry. "Leur version de l’histoire est souvent transmise sans regard critique aux journalistes de Buckingham Palace", souligne-t-il. Selon lui, la monarchie britannique impose une narration simpliste : "Harry est méchant, William est bon".

Certains proches de Harry saluent toutefois son "sens moral aigu", hérité de la reine Elizabeth II. Un trait de caractère que tous, au sein de la famille royale, ne partageraient pas. "Charles et William sont têtus, mais quelqu’un devrait les pousser à faire un pas. Une querelle familiale qui s’étale à l’international n’est jamais une bonne chose. Elle pèsera sur le regard que l’Histoire portera sur ce règne", conclut Hunt.

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