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"Il aurait mieux valu qu'un voleur casse votre porte": Benjamin Maréchal dénonce les nouvelles escroqueries numériques

L’émission "Coûte que coûte : le bureau des arnaques" met en lumière les méthodes de plus en plus sophistiquées des voleurs d’aujourd’hui, à commencer par ceux qui utilisent les réseaux sociaux.

Vol sans effraction, usurpation d'identité, manipulation émotionnelle et exploitation de vos données en ligne : "Le bureau des arnaques" n’a pas fini de surprendre. Chaque semaine, Benjamin Maréchal va alerter les téléspectateurs sur les nouvelles techniques des faussaires. 

Et le constat est sans appel : "Avant, les arnaqueurs n'étaient pas aussi technologiques qu'ils le sont devenus".

Séduction, mensonge et vol sans aucune trace

Ce mercredi, l’émission se penche sur l’histoire de Yassmine, une jeune femme de 23 ans, passée maître dans l’art de séduire... pour mieux voler. "Elle se renseigne sur les hommes via les réseaux sociaux, pour récolter des informations personnelles".

La stratégie est particulièrement sournoise : "Dans le cas de cette dame qui se renseigne sur la vie privée de ses proies grâce aux réseaux sociaux, elle entre dans votre vie, elle devient votre compagne, mais quand elle veut vous voler, il n'y a pas d'effraction".

Et cela change tout : "Il aurait mieux valu avoir affaire à un voleur qui casse votre porte et votre fenêtre pour entrer. Parce que là, au niveau du rapport de police et au niveau de l'assurance, l'effraction permet en quelque sorte de prouver le vol". En l’absence de trace, difficile pour les victimes d’être indemnisées. 

Les réseaux sociaux, mine d’or pour les escrocs

Le cas de Yassmine illustre un phénomène en pleine croissance : l’exploitation de nos traces numériques. Benjamin Maréchal alerte aussi sur l’utilisation massive des données personnelles récupérées via les réseaux sociaux : "Quand on prend son smartphone le matin et qu'on scrolle, on ne se rend pas compte qu'effectivement les traces peuvent permettre aux malhonnêtes de remonter à l'infini".

Premier réflexe à adopter : limiter l’accès à vos publications. "Vous pourriez par exemple restreindre l'accès à vos publications en fermant votre compte".

Deuxième astuce, plus méconnue : "En cherchant dans les paramètres de Facebook, vous pouvez trouver cette possibilité : limiter l'audience des anciennes publications en un coup. Vous cliquez et ça va donc restreindre l'accès à toutes vos publications du temps jadis et d'avant". Mais attention : "Un clic, mais il n'y a pas de marche arrière. Si vous voulez remettre en accès public, vous devrez le faire publication par publication".

Sur Instagram, le fonctionnement est différent : "Soit vous devez choisir d'avoir un profil ouvert, où tout le monde peut tout voir. Ou alors, vous avez un profil fermé".

Mentir n’est pas punissable, voler oui

Enfin, Benjamin Maréchal rappelle une subtilité du droit belge :
"Mentir dans le droit belge, ce n'est pas du tout une infraction. Donc, je pourrais vous séduire en vous racontant n'importe quoi. Je ne mériterai pas la prison".

Mais attention, tout change si le mensonge sert à voler : "Faire l'usage d'un faux nom ou de fausse qualité pour s'approprier quelque chose, ça s'appelle de l'escroquerie et ça peut valoir jusqu'à cinq ans de prison".

Retrouvez "Coûte que coûte : le bureau des arnaques", chaque mercredi à 19h50 sur RTL tvi et en streaming sur RTL play.

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