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Critiques cinglantes, retour sur son départ : David Hubert se lâche et règle ses comptes avec Anderlecht

Par Alexandre Braeckman
David Hubert et nos consultants se sont réunis, ce lundi, sur le plateau du Vestiaire. L’ancien coach des Mauves en a profité pour régler ses comptes avec son ancien club.

Il y a comme un parfum de crise à Anderlecht. Le club a encore perdu des plumes ce week-end contre l’Union, avec une défaite 2-0 et reste donc sur une série de 3 matchs sans victoires.

Ce matin, sur le plateau du Vestiaire, Marc Delire, Kevin Sauvage, Andy Kawaya et David Hubert sont revenus sur ce début de saison très compliqué. Pour nos experts, il y a de gros problèmes à régler d’urgence dans ce club.

« Le problème, c’est Anderlecht dans sa structure globale. Il y a des problèmes à tous les étages, c’est ça le bordel à Anderlecht pour l’instant : il n’y a aucune organisation, aucun fil conducteur, rien ! Anderlecht doit être une institution, aujourd’hui, c’est un labyrinthe où tout le monde est perdu ! », a par exemple regretté Marc Delire.

Hier, des fans ont discuté pendant de longues minutes avec les supporters après la défaite du derby bruxellois. « La situation n’est pas réversible », lance même Kevin Sauvage. « Ces banderoles sont recyclées », estime de son côté David Hubert. « On ne garde pas les mêmes fondations, on ne construit pas sur des fondations stables. Alors, on ne saura jamais mettre un toit sur la maison. Le gros problème, c’est qu’on essaie toujours de changer », regrette-t-il ensuite.

David Hubert se lâche

David Hubert, justement, est revenu sur son passage à la tête des Bruxellois, où il a été remplacé par Besnik Hasi dans le courant de la saison dernière. Pour lui, Anderlecht est dans un bourbier structurel.

« Pour moi, c’est beaucoup plus profond », a-t-il détaillé dans le Vestiaire. « À Anderlecht, on essaie de tout faire. Il y a les attentes externes, mais en même temps on vient d’un gouffre financier et la seule chose positive de Vandenhaute, c’est qu’il a réussi à combler ce trou. Mais tu ne peux pas faire les deux en même temps ! C’est impossible ! », a-t-il détaillé.

Ce départ soudain, en pleine saison, avait surpris pas mal de monde. David Hubert ne s’est pas caché : les arguments avancés par la direction étaient quelque peu surprenants.

« Tu as un job à faire comme coach : tirer le maximum de l’effectif que tu as à disposition, tu n’es pas responsable des transferts. On termine 4ème de la phase classique et on est en finale de la coupe. Est-ce que c’était magnifique en janvier ? La qualité de jeu n’était pas encore là, avec des blessés et des transferts forcés en janvier. Mais ils considéraient qu’ils avaient plus de chance d’arriver à la 3ème place et de gagner la coupe si je partais. Ils trouvaient que je n’en tirais pas assez. Mais c’était encore une idée fort court terme », a-t-il pesté.

Il a notamment expliqué avoir eu de longues réunions sur le futur du Sporting, avant d’être évincé.

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