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Invisible et défait dans le Topper ce dimanche, Anderlecht continue de décevoir. L'équipe de Dans le Vestiaire revient sur cette nouvelle contre-performance des Mauves.
Et de 5 défaites consécutives pour Anderlecht face au Club Bruges. Ce dimanche, les Mauves n'ont tout simplement pas existé dans le Topper pour la première de Besnik Hasi sur le banc Mauve depuis son retour à la tête de l'équipe.
"Cette équipe ne ressemble pas à Anderlecht. Ce n’est pas possible de voir une équipe comme ça dans le jeu", constate d'emblée Marc Delire. "C'est logique, il y a une différence de niveau. Ils pouvaient encore jouer deux jours, Anderlecht n’aurait pas eu d’occasion", ajoute Silvio Proto. "Je suis d'accord, il y a une différence de niveau, mais Anderlecht n'a rien produit: c'est une seule touche dans le rectangle adverse en première mi-temps", souligne ensuite Kevin Sauvage.
De quoi dresser un premier constat après cette défaite: ce Topper était à sens unique.
C'est un problème qui persiste à Anderlecht et Kevin Sauvage s'interroge d'ailleurs des déclarations de certains joueurs après le coup de sifflet final. "Hey et Dolberg parlent de problèmes de mentalité, Coosemans dit que certains doivent se réveiller. Les gars, vous êtes en playoffs, vous venez de changer de coach, normalement il y a toujours un choc psychologique et on en vient à parler de mentalité...", s'étonne le journaliste.
"C'est aussi un problème physique, beaucoup de joueurs reviennent de blessure", ajoute Silvio Proto.
Marc Delire, lui, pointe la discrétion de certains Mauves sur le terrain ce dimanche après-midi. "Quand tu joues à Anderlecht, tu as quand même le bagage technique pour demander un ballon. Là, tout le monde se cachait. J’adore Stroeykens, mais il incarne le mal anderlechtois. Tout le monde s’acharne sur Hazard après sa boulette sur le premier but, mais c’était un des seuls à essayer. Il s’est planté, mais au moins il a essayé", martèle-t-il.
L'objectif Coupe de Belgique menacé ?
Marc Delire poursuit: "Pour moi, ils n'en ont rien à caler des playoffs, Besnik Hasi fait des essais pour le 4 mai". Car Anderlecht jouera le match le plus important de sa saison ce jour-là: la finale de Coupe de Belgique, face... au Club Bruges.
"Pour battre Bruges tu as deux options: soit ils ne sont pas dedans, mais ça arrive très rarement. Soit, tu les tamponnes directement. Tu dois être au contact tout de suite avec eux", analyse Kevin Sauvage.
Silvio Proto dresse une observation semblable: "Si Anderlecht veut gagner la Coupe, ils doivent être à 120% et Bruges à 80-70%. Si Bruges est à 100%, ils ne gagneront pas".


















