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> Suivez la rencontre en direct sur RTL Club et RTL Play dès 20h50
Après Bruges, c’est le Fenerbahçe et Benfica qui poursuivent leur aventure européenne en barrages de la Ligue des Champions. Un duel de clubs qui connaissent l’Europe sur le bout des doigts et qui ont vécu des débuts différents dans cette saison continentale.
Deux gros calibres
Les Turcs, qui débuteront la double confrontation à la maison, ont d’abord perdu contre Feyenoord au troisième tour, avant de retourner la situation avec un carton 5-2 au retour. Benfica, de son côté, n’a rencontré aucune difficulté en éliminant Nice sur un double 2-0.
Pour tout savoir sur cette rencontre, nous l’avons préfacé en trois questions aux côtés d’Emiliano Bonfigli, qui sera au micro de mercredi soir.
Qui est le favori de cette double confrontation ?
J’ai l’impression que c’est un duel assez équilibré mais peut-être avec un léger avantage pour Benfica, qui a un peu plus d’expérience des compétitions européennes. Le Fenerbahce a aussi un vécu européen, mais en général, Benfica va plus loin dans ces compétitions et affronte souvent des adversaires plus costauds.
Si je dois pointer un favori, c’est donc Benfica. D’autant que ces deux équipes se sont rencontrées en match de préparation et Benfica avait battu le Fener.
Selon toi, quels sont les joueurs qui vont sortir du lot ?
Du côté de Benfica, je suis très curieux de voir Ivanovic, l’ancien joueur de l’Union Saint-Gilloise, dans ce contexte. Le championnat portugais est peut-être déséquilibré, mais Benfica reste clairement un cran au-dessus, un club du « sub top » européen, juste en dessous des Barça, City ou Real.
Du côté du Fenerbahce, l’effectif mélange souvent des joueurs en fin de carrière ou en quête de relance. On pense à Skriniar, arrivé du PSG. Les duos offensifs comme En-Nesyri et Duran peuvent aussi faire la différence. On retrouve aussi des noms comme Semedo, Amrabat ou Szymanski. Mais si je dois pointer un vrai nom, c’est José Mourinho. Avec ses deux Ligues des champions, son expérience, et sa capacité à attirer la pression sur lui pour libérer ses joueurs, il sera l’élément central côté turc. D’autant qu’il affronte un club portugais, pays qui a marqué sa carrière.
On parle de deux jolis stades aussi. Ce sera important ça, l’ambiance ?
Oui, c’est clair. Ce sont deux enceintes réputées pour leurs ambiances. Peut-être même un peu plus du côté turc : on connaît la ferveur incroyable des stades en Turquie. Une des ambiances les plus folles que j’ai vécues comme commentateur, c’était à Galatasaray contre Bruges : à la mi-temps, j’avais déjà mal à la tête tant le bruit était assourdissant.
Cela dit, pour des équipes de ce calibre, habituées aux grands rendez-vous, je pense que ça ne changera pas grand-chose. Contre une petite équipe, cela aurait pu être un facteur plus décisif. Ici, l’expérience primera.
Coup d’envoi de la rencontre prévu à 21h, sur RTL Club et RTL Play.
