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La sélection belge pour les Mondiaux de cyclisme est connue. 8 noms ont été couchés sur le papier par le sélectionneur Serge Pauwels, qui s’appuiera évidemment avant tout sur Remco Evenepoel. Mais Ilan Van Wilder, Tiesj Benoot ou encore Victor Campenaerts tenteront d’emmener le Belge vers la victoire, sur la route comme lors du contre-la-montre.
« Il est très scientifique »
Cette sélection a fait l’objet d’un débat, ce mardi, dans l’émission Dans le Peloton. Pour nos experts du jour, il n’y a pas de craintes à avoir : la sélection est bonne. « On a une équipe bien balancée », estime par exemple Kevin Van Malsen. « On a une équipe très solide. De mon côté, il n’y a pas de grandes surprises, avec une équipe très forte pour accompagner Evenepoel sur ces championnats ».
Pour Philippe Gilbert, si Tiesj Benoot sera l’allié principal de Remco Evenepoel dans les montées de Kigali, la présence de Victor Campenaerts est fondamentale dans ce noyau. « Il a une grosse influence sur le groupe. Il est toujours là pour mettre l’ambiance », a-t-il précisé.
Mais c’est un autre trait de sa personnalité qui l’intéresse. « Il est très scientifique. Par rapport au climat, aux dénivelés, il va sortir des études qu’il aura fait lui-même pour améliorer la performance de Remco et d’autres coureurs. C’est quelqu’un qui lit beaucoup, qui fait des études, qui essaie d’améliorer la performance. Là, il n’a pas de lunettes, c’est parce que ce jour-là il a calculé qu’il irait peut-être 1,5 watt plus vite sans lunettes », a-t-il commenté sur le plateau.
Il valide aussi la présence d’un certain Cian Uijtdebroeks, malgré certains doutes sur sa forme. « En Belgique, on n’a pas énormément de talents quand ça monte. Le profil lui convient avec plus de 5.000 m de dénivelé, c’est l’un des championnats du monde les plus durs de l’histoire. Il faut des mecs capables d’encaisser autant de dénivelés et Uijtdebroeks en fait partie. Il va plutôt bien s’en sortir ».
