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Lahav Shani : ce nom ne vous dit peut-être rien, pourtant, il a provoqué une petite polémique dans notre paysage politique. Cet homme dirige l’Orchestre philharmonique de Munich et ce chef d’orchestre israélien devait se produire à Gand… sauf que le Festival qui l’avait programmé a annulé ce concert.
« L’attitude du chef d’orchestre à l’égard du régime génocidaire n’est pas suffisamment claire », a expliqué le Festival. La décision a été critiquée par le MR et par la N-VA. Le Premier ministre Bart De Wever est même parti en Allemagne, hier, pour une petite rencontre avec le chef d’orchestre, photos sur les réseaux pour afficher son soutien.
Côté Bruxelles, la situation n’a pas changé et le chiffre augmente : nous en sommes aujourd’hui à 462 jours de blocage. Frédéric De Gucht, patron de l’Open VLD à Bruxelles, est désormais l’homme a qui on dit « non ».
Frédéric De Gucht a invité tous les partis ce lundi, sauf le PTB, la team Fouad Ahidar et le Vlaams Belang, qui ne sont pas invités. Seulement, le PS, les Engagés, Groen, Ecolo, Vooruit et le CD&V ont dit non. Défi, « pourquoi pas » mais il n’était pas disponible. La réunion se fera donc en petit comité, avec la N-VA et le MR dans une région toujours un peu plus bloqué.
Une bourde vite expliquée
En début de semaine, Thomas Dermine (PS), bourgmestre de Charleroi, était l’invité de Martin Buxant sur bel RTL. En évoquant, Georges-Louis Bouchez, le socialiste s’est essayé à une comparaison… hasardeuse. « C’est un sketch permanent ce qui se passe autour de la clique du président du MR. On nomme la belle-sœur dans des mandats rémunérés, on nomme la conjointe dans d’autres mandats rémunérés. On a l’impression que ça se passerait en Afrique de l’Ouest, ce serait tout à fait normal ».
Évoquer l’Afrique de l’Ouest, même au sein du parti socialiste, ça ne passe pas. Le soir même, Thomas Dermine présente ces excuses. « La référence à l’Afrique de l’Ouest est malheureuse et inappropriée. Important de le préciser pour éviter tout malentendu et, si c’est le cas, je m’en excuse », a-t-il expliqué.
Des excuses sur la forme… mais sur le fond, il ne change rien. Thomas Dermine maintient bel et cette critique de Georges-Louis Bouchez, le président du MR.


















