Partager:
Depuis le 2 mars dernier, huit établissements pénitentiaires du nord du pays (les prisons d'Anvers, Audenarde, Bruges, Gand, Hasselt, Malines, Turnhout et la maison d'arrêt de Louvain) ont décidé de ne plus accepter de nouveaux détenus pour prostester contre la surpopulation carcérale. Conséquence, les prisonniers étaient transférés vers la prison de Lantin, mais, ce mardi, une vingtaine de délégués du syndicat CSC bloquent l'accès à la prison pour les détenus entrant.
La bourgmestre est passée à la prison pour prévenir les grévistes qu'un arrêté était passé pour interdire tout nouvel entrant à la prison de Lantin. À partir de ce mercredi, des policiers seront présents devant la prison pour empêcher les nouveaux transferts.
Il y a, dans cette prison, 1006 détenus pour 742 places. Au niveau de la maison de détention, il y a 585 détenus pour 342 places. En tout, cela fait un peu plus de 500 détenus en trop. Un préavis de grève de 24 heures a été déposé en front commun syndical pour toutes les prisons belges à partir du 14 mars.
Au 1er mars, les prisons belges comptaient encore 14,6% de détenus en trop par rapport à la capacité globale. Celle-ci provoque une situation humanitaire alarmante pour les détenus et menace la sécurité du personnel.
En Belgique, on oblige personne à aller en prison. Ceux qui y vont ,le font de leur propre volonté,assumé de part leur actes. Après, ils savent se qu ils risquent de rencontrer, comme le manque de places récurant chez nous .. Vu le pourcentage de récidivistes cette surpopulation n à pas l air de les embêter outre mesure .. Bref qu on arrête de s inquiéter plus pour le bien être des prisonniers que pour le sort des victimes ..les prisonniers ont choisis, pas les victimes.
Marcel BERNIER