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Des groupes d'action pro-palestiniens ont visé lundi des agences de la banque BNP Paribas Fortis à Gand, Bruxelles, Liège et Verviers. Les devantures ont été couvertes de messages en soutien à la Palestine, selon un communiqué de militants du collectif Palestine Action.
EN DEUX MOTS :
- Des agences BNP Paribas Fortis ont été ciblées par des actions pro-palestiniennes à Bruxelles, Liège, Verviers et Gand.
- Les militants exigent l'arrêt des investissements dans des entreprises liées à l’armée et à la colonisation israéliennes.
- Ces actions interviennent alors qu’Israël lance une nouvelle offensive militaire sur Gaza, avec des déplacements massifs prévus.
Les militants réclament "une politique d'investissement stricte vis-à-vis des crimes de guerre et de la colonisation en Palestine". Ils demandent notamment que la banque BNP Paribas Fortis désinvestisse d'Elbit Systems, un fabricant d'armes israélien.
La banque devrait aussi adopter une charte interne "clarifiant une politique d'investissement dans des sociétés liées à la colonisation, l'occupation et l'arsenal militaire israélien" et "mettant fin à tous les liens avec les entreprises impliquées dans la colonisation et l'occupation israéliennes", exigent les militants. Les groupes d'action menacent d'accentuer la pression sur l'institution bancaire en l'absence d'engagement de sa part pour cesser totalement ses partenariats avec les entreprises impliquées dans la colonisation et l'occupation israélienne des territoires palestiniens.
Des activistes d'Extinction Rebellion ont aussi mené des actions visant la banque BNP Paribas Fortis à Louvain début avril, ainsi qu'à Bruges, Gand et Anvers fin mars, pour dénoncer les prêts accordés à Elbit Systems, et le soutien du financier aux violences perpétrées à Gaza.
Israël a annoncé lundi une nouvelle campagne militaire sur la bande de Gaza, qui prévoit la "conquête" du territoire palestinien et nécessitera, selon l'armée, le déplacement interne de "la plupart" de ses habitants. La veille, l'armée israélienne avait confirmé le rappel de "dizaines de milliers de réservistes".



















