Partager:
RTL info se mobilise cette semaine pour vous aider à lutter contre la baisse du pouvoir d'achat. Parmi les nombreux reportages, nous avons aussi posé des questions concrètes à des experts et au monde politique. Cette fois, c'est Olivier Neirynck, porte-parole de la Fédération belge des négociants en combustibles et carburants, qui répond à nos questions.
Les cours du pétrole et du gaz se sont envolés après l'attaque du Hamas, à partir de lundi. Qu'en est-il deux jours plus tard ?
Réaction épidermique, mais logique. Le premier réflexe, c'est de se dire que les prix vont augmenter et qu'il faut vite commander. En fait, les perspectives d'augmentation sont assez limitées. J'ai déjà une bonne nouvelle, le prix du mazout diminuera un peu vendredi !
Faut-il remplir sa cuve maintenant ?
Il y aura une petite baisse, pas énorme, mais je vais rester prudent par rapport à la suite. Si le conflit s'étend, cela sera tendu sur les marchés pétroliers avec une hausse à la clé. Il faudra rester attentif dans la semaine qui vient. Actuellement, les prix sont stabilisés, voire à la baisse. Je pense que c'est le bon moment de remplir sa cuve.
Les prix du diesel et de l'essence, on reste également dans ce contexte ?
Oui. On a eu une petite augmentation pour demain matin, mais quasiment tous les marchés sont en stabilité. Les 2.20€ en essence ou en diesel, ça ne reviendra plus, sauf enveniment du conflit.
