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En moins de dix ans, les cas de gonorrhée ont quadruplé en Europe. La Belgique n’échappe pas à cette tendance, particulièrement chez les jeunes adultes de 20 à 34 ans.
La gonorrhée, également appelée "chaude-pisse", est en forte augmentation en Europe. Le nombre de cas a été multiplié par quatre en moins de dix ans.
En Belgique, la tendance est similaire, avec un doublement des infections entre 2021 et 2023, atteignant 147 diagnostics pour 100 000 habitants.
Une baisse de l'utilisation du préservatif en cause
L'une des principales raisons de cette recrudescence :"Moins d'utilisation des préservatifs, entre autres chez les jeunes, avec de nombreux partenaires sexuels", explique Dominique Van Beckhoven, médecin épidémiologiste.
"La gonorrhée est quand même plus présente chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec d'autres hommes", confirme Dominique Van Beckhoven. Si cette infection sexuellement transmissible (IST) est généralement traitable avec des antibiotiques, elle peut entraîner des complications sérieuses en l'absence de prise en charge rapide.
"Des problèmes éventuellement de stérilité chez les femmes ou d'autres complications. C'est rare, mais on peut avoir des arthrites ou d'autres complications", prévient l’épidémiologiste.
Quels symptômes doivent alerter ?
La gonorrhée se manifeste par plusieurs symptômes caractéristiques :
- Une sensation de brûlure en urinant
- Une perte vaginale anormale
- Des douleurs aux testicules
Face à ces signes, une consultation médicale est essentielle pour éviter toute complication.
