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Trump pourrait-il gracier P.Diddy ? Le président affirme que « c’est difficile »… pour une raison qui n’a rien à voir avec la justice

Par RTL info avec Agence Belga
Le président américain, Donald Trump, a expliqué lors d’une interview avec la chaîne de télévision Newsmax qu’il n’avait pas encore décidé s’il accordera une grâce à Sean « Diddy » Combs, alias P. Diddy. L’élu républicain lui reproche des critiques à son égard lorsqu’il s’est porté candidat à la présidence des États-Unis.

Des rumeurs ont, ces derniers jours, laissé entendre que Donald Trump envisageait la possibilité de gracier P. Diddy, récemment reconnu coupable de transport de personnes à des fins de prostitution.

Interrogé sur l’antenne de Newsmax sur ces bruits de couloir, le président américain a indiqué qu’il trouvait l’artiste de 55 ans « très sympa », mais « quand je me suis porté candidat, il a été très hostile envers moi ». Cela rendrait à ses yeux une grâce « plus difficile ».

« Les gens n’aiment pas que certaines choses brouillent leur jugement, n’est-ce pas ? Quand vous connaissiez quelqu’un et que tout allait bien, puis que vous vous présentez aux élections, et qu’il fait des déclarations terribles, cela complique les choses », a-t-il ajouté. P. Diddy avait donné son soutien à Joe Biden en 2020, et avait indiqué en 2017 qu’il se « foutait complètement de Trump » dans une interview au Daily Beast.

Le magnat du hip-hop a récemment été acquitté de trafic sexuel, mais condamné pour transport de personnes à des fins de prostitution après un procès retentissant à New York. Il risque jusqu’à vingt ans de prison. Sa peine sera rendue le 3 octobre.

Également interrogé quant à une grâce présidentielle à l’égard de l’ex-compagne et complice de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, et de l’ancien élu républicain George Santos, Donald Trump a expliqué n’avoir reçu aucune demande sur ces deux dossiers.

Depuis le début de son second mandat, le président américain a accordé grâce à plus de 1.600 personnes. On retrouve parmi eux près de 1.500 assaillants du Capitole, dont la tête d’affiche du mouvement d’extrême droite Oath Keepers, Stewart Rhodes.

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