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L’exposition est à voir au musée de l’Université de Mons, le MUMONS. Elle est gratuite jusqu’au 24 août à une seule condition pour le visiteur : remplir un questionnaire de satisfaction. « Comme c’est une exposition qui va durer trois ans, c’est l’occasion d’avoir leur avis sur ce qu’ils ont adoré et ce qu’ils ont moins aimé », explique Méline Ver Eecke, médiatrice culturelle au musée.
En tout, une cinquantaine d’objets issus des réserves de l’Université de Mons et des collections de la Fédération Wallonie-Bruxelles y sont présentés, parfois dans une ambiance de fête foraine. « Au 18e siècle, quand on a commencé à jouer avec l’électricité, c’était pour faire du spectacle et donc on appelait ces gens-là les électriciens-magiciens », détaille Francesco Lo Bue, le directeur du musée.
« Quand on l’approche, on le voit s’allumer »
Parmi ces objets qui font remonter le temps, il y a « ce qu’on appelle un tube de Geissler. C’est un tube à décharge qui fait partie de nos collections de verreries et quand on l’approche de la bobine Tesla, on le voit s’allumer » de différentes couleurs, montre Nicolas Demasy, médiateur scientifique au musée. « C‘est vraiment un objet d’art tel qu’on pouvait le concevoir dans les salons bourgeois du 19e siècle. »
On peut également y découvrir cette fameuse boule qui fait se dresser les cheveux lorsqu’on la touche, un engin qui crépite et permet de comprendre la foudre ainsi que les premiers condensateurs, ordinateurs ou encore modems. Une partie de l’exposition montre par exemple « l’arrivée de l’électricité dans nos vies, dans nos foyers et dans notre quotidien », ajoute Méline Ver Eecke.
Pour faire réfléchir à son impact sur la planète
Et au-delà de nos vies quotidiennes, elle permet de réfléchir à l’impact de l’électricité sur notre société dans son ensemble comme l’explique Francesco Lo Bue : « Finalement l’électricité est partout. Il faut la produire mais si on la produit, il faut de la matière première, il y a des impacts sur l’environnement. Et en fait on arrive au cœur de la société d’aujourd’hui avec toutes ses contradictions. Qu’est-ce qu’on fait pour produire l’électricité ? Est-ce qu’on en a besoin d’autant ? Comment faire pour limiter les impacts ? Pour limiter les guerres aussi parce qu’il y a tout ça derrière. »
Pour susciter l’intérêt du visiteur, d’autres animations et surprises ne seront dévoilées que lors de l’ouverture officielle de l’exposition le 28 août. Mais à partir de là, il faudra payer pour en profiter.


















