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"712€ pour un tuyau": Benjamin Maréchal dénonce un certain type d'arnaque lié aux dépannages

Ce mercredi, "Coûte que coûte : le bureau des arnaques" lève le voile sur une escroquerie bien connue mais toujours aussi redoutable : les dépanneurs à domicile qui profitent de la détresse des particuliers. Benjamin Maréchal enquête sur ces pratiques abusives et donne les clés pour ne plus se faire piéger.

Solène est étudiante, en plein blocus, lorsqu’elle se retrouve avec un problème de canalisation. Elle fait appel à un plombier en urgence. Résultat : une facture de 712 € pour un simple tuyau. "Ça, c’est un arnaqueur", explique Benjamin Maréchal. Autre cas évoqué dans l’émission : celui du père de Christophe, à qui on a vendu une machine à laver 2.500 €... pour un appareil qui en valait à peine 300. Des abus flagrants, mais encore trop fréquents.

Devis, tarifs : les zones grises de la législation

Comment éviter de tomber dans ces pièges ? La première étape est de demander un devis. Mais attention : "Le devis n’est pas toujours obligatoire", rappelle Benjamin Maréchal. Pour une prestation standard, comme l’entretien d’une chaudière, un professionnel peut refuser de fournir un devis. En revanche, pour des travaux personnalisés ou non homogènes, comme une cuisine sur mesure, il est obligatoire… mais il peut être payant.

Et pour ceux qui rêvent d’une grille tarifaire claire ? "C’est du fantasme", reconnaît Benjamin. La loi sur la concurrence empêche les professionnels de s’entendre sur des prix fixes. Résultat : pas de barème national, chacun fixe ses tarifs, souvent à la tête du client.

Plateformes en ligne : méfiance de rigueur

Internet regorge de plateformes proposant des dépanneurs "de confiance". Mais la prudence est de mise. "Ce ne sont pas des plateformes officielles", alerte le journaliste. Il s’agit bien souvent de simples annuaires où n’importe quel entrepreneur peut s’inscrire, sans encadrement légal ni contrôle par une fédération.

Autre point commun entre ces escrocs : une fois l’intervention terminée, ils deviennent injoignables. Christophe, dont le père a été floué, a tenté de retrouver le pseudo-professionnel : fausse adresse, aucune entreprise à l’horizon. Mais tout n’est pas perdu. Benjamin Maréchal recommande d’utiliser la Banque Carrefour des Entreprises du SPF Économie. Un outil officiel qui permet de rechercher un opérateur par nom, téléphone ou adresse, et de vérifier la légitimité d’une société. "C’est la bible", assure-t-il.

L’erreur à éviter après une arnaque

Face à une telle injustice, la tentation est grande de publier un avis négatif sur les réseaux. Une mauvaise idée selon l’expert : "Si vous diffusez des informations considérées comme fausses ou diffamatoires, vous pouvez être poursuivi". Pour éviter les poursuites, limitez-vous aux faits, sans commentaires ni jugements de valeur. La loi sanctionne la diffamation d’une amende pouvant aller de 26 à 10.000 euros.

Retrouvez les épisodes de "Coûte que coûte : le bureau des arnaques", en streaming sur RTL play et chaque mercredi à 19h50 sur RTL tvi.

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