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Remco Evenepoel était revenu à la compétition lors de la Flèche Brabançonne il y a de ça 11 jours. Il avait justement remporté cette course, juste après il signait une troisième place sur l'Amstel Gold Race. Ici, sur les classiques wallonnes, cela ne s'est pas passé comme prévu.
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Après 4 mois d'absence, Remco Evenepoel faisait son grand retour à la compétition le 18 avril dernier lors de la Flèche Brabançonne. Une course qu'il a remporté face à Wout van Aert au sprint. Le dimanche suivant il s'offrait une belle troisième place sur l'Amstel Gold Race, ce qui laissait présager de bonnes choses pour la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Dans le Peloton décortique sa semaine de compétition.
"Ce qui lui a désservi c’est sa victoire à la Flèche Brabançonne. Tout le monde s’est dit woaw il gagne une course. Ensuite, il fait 3ème à l’Amstel, on s’est dit que son retour était fulgurant. Liège-Bastogne-Liège c’est la classique la plus dure du calendrier et on a constaté que Remco n’était pas un robot mais un coureur humain, et qu’avec une préparation insuffisante il était impossible de gagner sur la Doyenne" analyse Stéphane Thirion, notre consultant.
"Remco ne vient pas pour faire 5ème, 6 ème ou 8ème"
Frédéric Amorison est catégorique, et l'entraînement est pour lui la partie la plus importante du cyclisme. "La base du vélo, c’est l’entraînement, c’est l’hiver, c’est la quantité de faire les fondations. Ici, Remco a eu une prépa plus courte, ce qui veut dire qu’il a des très bons pics de forme, mais c’est logique d’avoir un jour moyen et un jour pas bien".
Malheureusement pour Remco, c'est tombé sur Liège-Bastogne-Liège. "Sur une épreuve comme Liège-Bastogne-Liège, il n’y a pas de hasard. Vous n’êtes pas bien, vous allez capituler. Et sur la Roche au Faucon c’est plutôt le mental, après avoir essayé de ressortir sur Tadej Pogacar. Remco ne vient pas pour 5ème, 6 ème, ou 8ème. On comprend qu’il se soit mis sur le côté".
"On s’ennuie quelque fois sur les déclarations de certains coureurs"
"Quand on s’appelle Remco Evenepoel et qu’on regoûte à la victoire, forcément on envisage la victoire sur l’Amstel et il a pu compter sur un excellent Mattias Skjelmose. Ce jour-là on a surtout vu que Pogacar n’avait qu’un seul adversaire, c’est lui-même" analyse Gordon De Winter, notre consultant.
Fred Amorison trouve que cela fait du bien d'avoir un coureur comme Remco, ambitieux. "On s’ennuie quelque fois sur les déclarations de certains coureurs, c’est bien d’avoir quelqu’un d’ambitieux, qui veut casser la baraque et qui ne craint pas de s’attaquer aux meilleurs coureurs du monde".


















