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Dans ce nouvel épisode de Capital Santé, Caroline Fontenoy reçoit Patricia Coopmans. Chasseuse de têtes et très active professionnellement, elle a dû affronter une maladie génétique rare. Diagnostiquée en 2008 de kystes au foie et aux reins, elle voit sa situation s’aggraver en 2019. « Là, mon insuffisance rénale devenait terminale et mes reins allaient arrêter de fonctionner », confie-t-elle. À partir de ce moment, son quotidien bascule.
Trois ans de dialyses
Patricia Coopmans entame alors un long parcours ponctué de dialyses, « trois fois par semaine, pendant environ 4 h », raconte-t-elle, d’abord à l’hôpital puis à domicile. Ces contraintes bouleversent sa vie familiale, sociale et professionnelle. « La vie change drastiquement. On vit en se disant on va tenir le coup, être le plus en forme possible avec l’objectif d’être un jour greffé », glisse-t-elle. Cette épreuve est aussi marquée par l’isolement, la nécessité d’un accompagnement psychologique et la solidarité entre patients.
Le coup de fil tant attendu
Après près de trois ans d’attente, le coup de téléphone tant attendu arrive : un rein compatible est disponible. En mars 2023, Patricia Coopmans est greffée. L’intervention se déroule sans complication. « Très peu de douleur… j’ai eu une chirurgienne merveilleuse », confie-t-elle. Elle exprime surtout une immense reconnaissance : « C’est merveilleux qu’une famille prenne cette décision. Je sais seulement que c’était un jeune homme de 26 ans. »
Une nouvelle vie à inventer
Aujourd’hui, elle insiste sur la rigueur nécessaire au suivi médical et aux traitements anti-rejet. Consultations régulières, hygiène de vie stricte et vigilance permanente rythment désormais son quotidien. Mais l’essentiel, souligne-t-elle, est ailleurs : « Ce n’est jamais la vie d’avant. C’est une nouvelle vie qui est une chance, donc il faut la saisir. »


















