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Un organisme international de surveillance de la faim soutenu par l’ONU a affirmé mardi que le « pire scénario de famine est en cours à Gaza », où Israël a autorisé l’entrée de nouveaux camions d’aides humanitaires jugées à ce stade insuffisantes par les agences internationales.
Malgré une pause partielle dans les bombardements annoncés par Israël, la Défense civile et des sources hospitalières ont fait état de 30 morts dont 12 enfants dans des raids israéliens nocturnes sur le camp Nousseirat dans le centre du territoire palestinien, ravagé par près de 22 mois de guerre.
Prenant le contre-pied des affirmations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président américain Donald Trump a affirmé lundi qu’il y avait des signes d’une « vraie famine » dans la bande de Gaza.
Ce territoire pauvre de 365 km2 où s’entassent plus de deux millions de Palestiniens est ravagé par une offensive d’envergure lancée par Israël en riposte à une attaque sans précédent menée sur son sol par le mouvement islamiste Hamas le 7 octobre 2023. Gaza est depuis assiégée par l’armée israélienne dont les bombardements destructeurs ont fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire.
Le « pire scénario de famine est en cours à Gaza » en raison de la guerre, des déplacements massifs de populations et des restrictions à l’aide humanitaire, selon le rapport IPC (Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire).
La crise humanitaire y « a atteint un tournant alarmant et mortel », souligne ce rapport, fruit du travail d’organisations non-gouvernementales, institutions régionales et agences de l’ONU spécialisées.



















