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Après les douceurs bretonnes de la semaine précédente, la compétition prend un virage plus sombre avec la semaine de l’horreur. Huit pâtissiers sont encore en lice, et aucun n’en ressortira indemne. Sous la tente du Meilleur Pâtissier, les candidats ont dû affronter leurs peurs, jouer avec les codes d’Halloween et faire preuve d’une créativité sans limites pour séduire un jury toujours plus exigeant.
Parmi eux, Margot, fidèle à sa réputation, a de nouveau osé des associations de saveurs inattendues, qui ont fait parler.
Des roulés terrifiants pour commencer
Cyril Lignac a lancé les hostilités avec un classique revisité : le roulé. Mais pas n’importe lequel, un roulé « monstrueux », aussi effrayant que gourmand. Les candidats devaient transformer ce gâteau réconfortant en une pâtisserie d’épouvante à travers le goût et la décoration. Momies, têtes de mort et créatures sucrées en tout genre se sont invitées dans des roulés aussi saisissants visuellement que surprenants en bouche.
Margot a choisi d’associer noix, chocolat noir et carottes pour sa version du roulé. Une proposition audacieuse qui n’a pas complètement convaincu le jury, notamment en raison d’un équilibre des saveurs perfectible. Une proposition audacieuse qui n’a pas complètement convaincu le jury, pointant un dessert trop sucré et un biscuit manquant de moelleux. « Cyril et Mercotte m’ont souvent dit que je mettais des parfums un peu originaux, mais que des fois je n’y gagnais pas forcément, donc je m’étais un peu calmée. Mais là, c’est la semaine de l’horreur, donc c’est la semaine de tous les vices », a-t-elle assumé.
La lanterne de la peur : quand Margot défie les morts-vivants
Pour l’épreuve créative, les pâtissiers ont dû matérialiser leur plus grande phobie sous forme d’un gravity cake suspendu. Thème imposé : la lanterne de la peur. Et cette fois, c’est Margot qui a retenu l’attention du jury… et du chef invité Pierre Marcolini.
Inspirée par sa peur des morts-vivants, Margot a proposé une création aussi originale que risquée : un entremets chocolat au lait, fruits de la passion et… poivron. « J’adore l’idée de représenter nos peurs, ça va être super rigolo je pense », s’est-elle amusée, avant d’expliquer à Pierre Marcolini : « Je vais réaliser un entremets avec l’association chocolat au lait et passion, mais je rajoute un petit crémeux poivron au milieu. » Une prise de risque saluée par le chef, qui l’a encouragée à caraméliser légèrement son poivron pour en renforcer l’arôme.
En coulisses, le chef belge souligne l’audace de la candidate : « Margot, elle est partie sur quelque chose que j’adore, qui est aujourd’hui la nouvelle tendance : mélanger des notes un peu salées, comme des poivrons, avec du sucré. Elle est partie sur de l’audace. Moi je lui ai conseillé de se concentrer sur le goût du poivron, et c’est assumé. Clairement, le fait de dire ‘il y a du poivron dans mon gâteau’, c’est fort. »
Une prise de risque que Margot assume pleinement : « C’est la première fois depuis le début du concours qu’on est content de mon audace. Vraiment, ces conseils, ça m’amène à faire la pâtisserie que j’adore. »
Un pari qui divise mais impressionne
À la dégustation, la lanterne de Margot séduit visuellement. « Ce montage, c’est un montage professionnel », salue Pierre Marcolini, avant de féliciter la candidate pour sa créativité : « Fruits de la passion, poivrons… extraordinaires. Il faut avoir l’audace de le faire. Et tu as osé le faire. Un grand bravo ! »
Cyril Lignac a été plus réservé sur l’intérêt du poivron : « C’est un très bon gâteau […] Mais le poivron, c’est à mon sens un excès de zèle, pas nécessaire. » Mercotte, quant à elle, a salué le travail fourni : « En tout cas, c’est une très belle lanterne avec beaucoup de travail, bravo. »
À l’issue de cette soirée d’épouvante, c’est Elsa qui a quitté l’aventure. Pascale, de son côté, a conquis le jury avec sa maîtrise et sa créativité, décrochant le tablier bleu de la semaine.
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