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Après une déception forte lors d'A travers la Flandre, Wout van Aert s'est magnifiquement relevé pour le Tour des Flandres. Le Belge signe une quatrième place, pleine d'espoir pour Paris-Roubaix ce dimanche, son deuxième objectif de la saison.
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Wout van Aert et son équipe s'étaient fait battre par Neilson Powless lors d'A travers la Flandre mercredi dernier. Le Belge était abattu, mais a su trouver la force de revenir presque à son meilleur niveau pour le Tour des Flandres. Wout a su suivre les meilleurs et décroche une quatrième place encourageante en vue de Paris-Roubaix.
Frédéric Amorison assure que son statut a changé depuis dimanche. "Il est passé d’outsider à favori, la métamorphose sur 8 jours de temps, entre le Grand-Prix de l’E3 à Harelbeke où il était pas mal entre 10 ème et 20 ème, on a vu une grande amélioration à Waregem et puis surtout la manière de se surpasser. On l’a vu assis contre les barrières à Waregem, toute la peine de sa femme, de son accompagnement sportif", raconte notre consultant.
Selon lui, cela dit beaucoup de choses sur le coureur belge. "C’est là qu’on voit la force mentale de Wout van Aert, de se surpasser, de se remobiliser et 5 jours plus tard d’être impressionnant sur le Tour des Flandres. De ne jamais rien lâcher, certes dans les passages les plus pentus, il manquait un petit quelque chose. Mais avec encore une semaine de travail, et un Paris-Roubaix plat, Wout va passer d’un statut d’outisder à un statut de favori pour Roubaix".
"C'est son ami"
Un avis qui est en partie partagé par nos consultants, qui semblent sous le charme de la progression de van Aert ces dernières semaines. "On avait déjà eu des signes positifs à Waregem, par rapport à sa condition. Je mettrai surtout en exergue la qualité de ses équipiers, Benoot et Jorgenson. Ce sont deux vainqueurs potentiels, ce ne sont pas que des équipiers, et Tiesj Benoot est à un niveau exceptionnel depuis le début de la saison. Il connait mieux que quiconque Wout, c’est son ami, ils s’entrainent toujours ensemble. Ils étaient importants l’un et l’autre (Benoot et Jorgenson) dans ce que Wout a pu faire dans cette course", déclare Stéphane Thirion, notre consultant.
"Wout a eu une fin de saison très compliquée avec la chute sur la Vuelta. Je pense qu’il avait besoin de compétition, on l’avait vu au Tour d’Algarve où il manquait de rythme. Je ne comprends pas que l’équipe n’ait pas ajusté la préparation en l’alignant sur Tirrenno ou Paris-Nice. Je pense que s’il avait fait ça, les quelques pourcents qu’il lui manque aujourd’hui, il les aurait peut-être comblés grâce à la compétition plutôt qu’en stage d’altitude" assure Philippe Gilbert.
Réponse ce dimanche à Paris-Roubaix.
